L’éclatement de l’Union soviétique en 1991 permet à l’Estonie de retrouver son indépendance à l’issue d’un processus pacifique. Depuis, l’Estonie a tout misé sur les technologies de l’information pour son développement (naissance de Skype et Kazaa) et ambitionne d’avoir le système le plus sûr au monde. L’Estonie adhère à l’OTAN et intègre l’Union européenne en 2004. Un tiers de la population est pro-russe et le pays est frontalier de la Russie.
L’éclatement de l’Union soviétique en 1991 permet à l’Estonie de retrouver son indépendance à l’issue d’un processus pacifique. Depuis, l’Estonie a tout misé sur les technologies de l’information pour son développement (naissance de Skype et Kazaa) et ambitionne d’avoir le système le plus sûr au monde. L’Estonie adhère à l’OTAN et intègre l’Union européenne en 2004. Un tiers de la population est pro-russe et le pays est frontalier de la Russie.
Lieu
Tallinn / Estonie
FAMILLE
DDOS / Direct
ATTRIBUTION
Groupe / État (Russie)
COMPLEXITÉ
Très élevée
Au printemps 2007, le gouvernement estonien décide de déplacer le « Soldat de bronze », statue érigée en 1947 en plein centre-ville à la mémoire des soldats de l’Armée rouge et largement considérée par les Estoniens comme un symbole de l’occupation russe.
Son retrait du cœur de la capitale provoque la colère de la frange la plus extrémiste des russophones d’Estonie. Des émeutes et des pillages s’ensuivent dans les rues de la capitale, dans la nuit du 26 et 27 avril 2007 (on parlera de la « Nuit de bronze »).
Pendant ces évènements, un émeutier russe est tué, mais rapidement les affrontements de la rue se déplacent sur la Toile.
Au printemps 2007, le gouvernement estonien décide de déplacer le « Soldat de bronze », statue érigée en 1947 en plein centre-ville à la mémoire des soldats de l’Armée rouge et largement considérée par les Estoniens comme un symbole de l’occupation russe.
Son retrait du cœur de la capitale provoque la colère de la frange la plus extrémiste des russophones d’Estonie. Des émeutes et des pillages s’ensuivent dans les rues de la capitale, dans la nuit du 26 et 27 avril 2007 (on parlera de la « Nuit de bronze »).
Pendant ces évènements, un émeutier russe est tué, mais rapidement les affrontements de la rue se déplacent sur la Toile.
DE lourdes conséquences
Peu après le début des émeutes, une série de puissantes cyberattaques sont perpétrées sur les serveurs Internet des administrations estoniennes, allant même jusqu’à publier un message en russe sur le site du Premier ministre. Début mai, les sites Internet des banques estoniennes, des médias (TV & presse), des hôpitaux, des aéroports, des commerces et des institutions gouvernementales sont fortement perturbés par une attaque de saturation (DDOS) sans précédent.
Konstantin Goloskokov, activiste du groupe de la jeunesse russe Nashi affirme devant les caméras avoir opéré avec des attaques de type déni de service, mais il récuse toute aide des autorités russes.
Le jeune homme appartient au groupe de la jeunesse russe Nashi (formé par Vladimir Poutine, alors président de la fédération de Russie), mais aucune preuve n’est trouvée pour impliquer directement le Kremlin dans le soutien des cyberattaques.
Konstantin Goloskokov, activiste du groupe de la jeunesse russe Nashi affirme devant les caméras avoir opéré avec des attaques de type déni de service, mais il récuse toute aide des autorités russes.
Le jeune homme appartient au groupe de la jeunesse russe Nashi (formé par Vladimir Poutine, alors président de la fédération de Russie), mais aucune preuve n’est trouvée pour impliquer directement le Kremlin dans le soutien des cyberattaques.
Je n’ai perpétré aucune cyberattaque… Ce que nous avons fait s’apparente plus à de la désobéissance civile, ce qui à mon sens est légal.Konstantin Goloskokov